La sérotine de Nilsson est relativement facile à identifier en milieu ouvert : peu de recouvrement avec les espèces proches. Par contre en se rapprochant des obstacles, elle devient vite indifférenciable des autres petites sérotules.
La sérotine bicolore pose vraiment pas mal de souci, le peu de données acoustiques confirmées par rapport au nombre de données obtenues par d'autres moyens (notamment la mortalité éolienne et les SOS) montre qu'on passe complétement à côté la plupart du temps. Les cris sociaux, c'est vraiment cool. Ils sont fréquemment enregistré là où la bête est présente en assez grande abondance, mais sont probablemnet de bien peu d'aide pour détecter les individus qui migrent en solo (logique...)
Sur l'écholocation, il semble que le peu de variation en FT sur des séquences d'approche, et surtout de pre-buzz, soit un bon critère, à vérifier !
Pour les oreillards, la forme ne semble pas un très bon critère, mais ça se creuse. Le montagnard pose vraiment problème en étant souvent sur des mesures intermédiaires entr les roux et gris qui sont déjà proches. Il y a des tendances quand même, notamment d'une FME plus basse en transit (là il n'est pas intermédiaire). Mais je pense qu'on ne peut pas avoir d'identif certaine. Cependant, ça peut aider en adoptant une approche statistique. Soit pour évaluer la proportion de chaque espèce dans un grand jeu de données, soit dans l'idée de lever un lièvre et orienter des prospections pour confirmer la présence de l'espèce. On peut adopter cette approche statistique pour d'autres espèces difficiles : le Brandt, la bicolore, et même le Petit Murin.